Le village de Lavardin est riche, non seulement des ruines de son chateau-fort (voir « Ruines »), mais aussi de son église romane. Et surtout, des peintures murales à l’intérieur de son église consacrée à saint Genest (rien à voir avec la Véronique du même nom qui officiait sur TF1 sous le nom de Julie Lescaut, enfin, j’aime à le penser).
Les piliers sont peints, le choeur est multicolore, et la voûte est entièrement en bois, comme la coque retournée d’un navire.
L’église date probablement du XIe siècle et les peintures et sculptures qui la décorent de la période qui va du XIe au XVe siècle.
Au-dessus du chœur, un christ enseignant, Pantocrator en grec (merci à qui de droit pour l’info), entouré des quatre évangélistes, représentés de manière allégorique, l’ange pour saint Matthieu, l’aigle pour saint Jean (que les lecteurs de Tintin et du « secret de la Licorne » connaissent bien, voir « Pause »), le taureau pour saint Luc et le lion, généralement ailé, pour saint Marc.
La lumière douce, tombant des fenêtres romanes, magnifie les couleurs et les sculptures sur les piliers…
On reconnaît certaines scènes du panthéon catholique, comme ce Jugement Dernier…
Quelques conseils arides mais certainement avisés sont inscrits sur les murs (j’ai lu : « Allez, aurons et de peu dînerons » – manque-t-il quelque chose ?…)
Toutes ces merveilles dans le Loir-et-Cher, cher – justement – à Michel Delpech, près de Vendôme… A priori, rien de bien exotique. Et pourtant… Une merveille.
(photos de l’auteur, église Saint-Genest de Lavardin)
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