C’est un miracle quotidien… et à la montagne, comme l’horizon est haut, on n’a pas besoin de se lever trop tôt pour le voir… les premières lueurs, les débuts de l’aube, le silence qui laisse place petit à petit aux premiers chants d’oiseaux, la lumière rasante qui met en relief les forêts de sapins vers l’est…
… la progression de la lumière, qui devient plus franche, plus éblouissante…
Et d’un coup, au-dessus des arbres et au-dessus de la ligne de crête…
Oui, un miracle quotidien. Le miracle fondamental, sans doute.
Bande-son : « Sunday morning » du Velvet Underground, un poil nostalgique, mais si beau.
A relire : Rimbaud, « Aube » dans les Illuminations (« J’ai embrassé l’aube d’été/Rien ne bougeait encore au front des palais… »).
(photos de l’auteur)